Un week-end à Hawke’s Bay
Qui dit week-end de Pâques dit jours fériés alors nous n’allions pas rater cette occasion d’aller découvrir une partie du pays que nous ne connaissons pas du tout. C’est parti direction Hawke’s Bay sur la côte est de l’ile du nord.
Après quatre heures de route depuis Wellington nous y voilà. Hawke’s Bay est une belle région. A mon sens elle représente très bien la Nouvelle-Zélande telle que l’on peut se l’imaginer et telle que je l’avais découverte dans le Northland au tout début de nos aventures au pays des kiwis. Tout autour de nous il y a de nombreuses collines aux belles couleurs vertes.
Sur ces collines on distingue de nombreuses taches blanches: les moutons. Il y en a des centaines à brouter sur les pentes de ces petits monts. Il y a également beaucoup d’autres animaux aux alentours. En parcourant la région en voiture nous avons vu des vaches, des boucs et aussi des daims ! J’ai même eu le plaisir de me réveiller avec le chant des Tuis, ces oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande. Même après plusieurs mois je ne me lasse pas d’entendre leur chant.
Hawke’s Bay ce n’est pas seulement des animaux. La région est aussi connue pour sa production viticole. Il y donc beaucoup de vignobles au bord des routes mais aussi énormément d’exploitations fruitières. Il est quasiment impossible de rouler plus de cinq minutes sans passer à côté d’un pré rempli de pommiers.
Sommaire
Jour 1 : Te Mata Peak et Napier
Après une bonne nuit de sommeil à Havelock North chez Mike, notre hôte couchsurfeur, nous voilà prêts à découvrir Hawke’s Bay. Au programme de cette première journée : Te Mata Peak le matin et Napier l’après-midi.
Te Mata Peak
Si les randonnées ne sont pas accessibles il est tout de même possible de se rendre au sommet en voiture. Il y a un parking mais aucune de place de stationnement réservée pour les personnes à mobilité réduite. Il n’y a pas du tout de toilettes non plus, que se soit adaptés ou non. Depuis le parking il y a un chemin qui permet d’accéder à la plateforme servant de point de vue. Le début est un peu escarpé et il y a une pente à monter mais ça se fait.
Napier
L’après-midi nous quittons la nature pour nous rendre à Napier, ville connue pour son architecture art-déco. Le 3 février 1931 la ville a subit un tremblement de terre dévastateur. 256 personnes sont décédées et des centaines ont été blessées. Les bâtiments du centre-ville ont été fortement endommagés puis rasés. Malgré tout, les habitants de Napier ont su rebondir et tirer avantage de cette catastrophe naturelle en reconstruisant les bâtiments dans un style art-déco. Le pari est réussi puisqu’aujourd’hui Napier est l’une des villes les plus visitées du pays.
Avant de visiter cette ville j’en avais beaucoup entendu parler. C’est vrai que c’est joli, que cela donne une légère impression de se promener dans les décors du film « Gatsby le magnifique » et que c’est agréable de voir des couleurs mais j’ai quand même été un peu déçue. Sans doute mes attentes étaient trop élevées à force d’en entendre parler.
A l’inverse je ne m’attendais pas à voir autant de voitures d’époques. Comme il est possible d’en louer pour parcourir la ville on en croise un peu partout. J’étais surprise que cela rencontre autant de succès auprès des touristes dont certains n’hésitent pas à revêtir vêtements et chapeaux de circonstance.
J’ai aussi été très agréablement surprise par le bord de mer. A Napier il est possible de se balader le long de celui-ci sur la « promenade ». On y voit la côte sur plusieurs kilomètres. Les vagues sont énormes, impressionnantes. Elles viennent se briser sur le rivage et recouvrir d’écumes les longues étendues de sable noir. La baignade est d’ailleurs interdite à Napier en raison de ces vagues qui sont trop dangereuses.
Un promontoire artificiel, avançant dans la mer, à été construit sur la promenade tout près du centre-ville. En allant tout au bout on peut bien regarder ces énormes vagues se former et s’éclater. En allant un peu plus loin, en dehors du centre ville, il est aussi possible d’observer la baie, de regarder les kitesurfeurs et d’y manger tranquillement un bon fish et chips (Westshore Fish Cafe – 112 Charles Street). Pour ceux qui veulent une bonne glace en guise de dessert ne manquez pas, une fois de retour en centre-ville, de vous arrêter à « Gelato U2 » (101 Marine Parade). Franck a choisi une boule goût crumble à la pomme et moi une au goût noix de coco/abricot. Elles étaient toutes les deux super bonnes.
Jour 2 : Hastings, Havelock North et les alentours
Le lendemain direction le marché de producteurs locaux à Hastings. Tous les dimanches il suffit d’y aller pour trouver fruits, légumes, fromages, pains, cafés, huiles et autres produits locaux. On y trouve aussi des viennoiseries françaises et allemandes. J’y ai même trouvé des figues. Comme ça n’est pas très courant d’en manger en Nouvelle-Zélande cela faisait plus d’un mois que j’en cherchais. Il y aussi beaucoup de stands de nourriture à emporter que l’on peut ensuite déguster au milieu du pré sur les chaises qui sont à disposition. Cette fois nous avons été presque raisonnables : Franck a opté pour un bretzel et j’ai choisi un bun de Pâques au chocolat, à la cannelle et aux noix.
Vous organisez votre voyage ou votre PVT en Nouvelle-Zélande et vous cherchez des informations sur des destinations (et leur accessibilité) ? Vous trouverez tout ce qu’il vous faut dans mes articles sur l’île du nord et l’île du sud. Bonne lecture !
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